mardi 18 novembre 2014

Sport, travail, vie sociale... Comment tout gérer ?

La posture de l'enfant ou comment se concentrer sur le moment présent et sa respiration...



"Faire du sport ? Non je n'ai vraiment pas le temps en ce moment !"

Combien de fois avez vous entendu ou rétorqué cette phrase ? Je crois qu'il s'agit de l'excuse la plus commune pour justifier un manque d'activité physique. En effet, comment voulez vous prendre le temps de faire plus de trois heures de sport par semaine avec un boulot prenant et une vie familiale bien remplie ? Après une longue journée, l'être humain a tendance à préférer le canapé moelleux à la salle de sport. 

Ma question est donc la suivante : comment rester motiver quand on a un emploi du temps de ministre ?

Personnellement je ne chôme pas. En troisième année de licence de droit dans une école assez exigeante j'ai environ trente heures de cours par semaine auquel s'ajoute un travail personnel assez conséquent, un petit boulot d'étudiante, une vie associative, ma vie sociale et familiale + un autre sport que je pratique en compétition quasiment tous les week ends. Comment caser mes sorties running et mes cours de yoga dans cet emploi du temps bien rempli ? Un mot suffira : 

ORGANISATION

Quitte à apparaitre pour une maniaque du planning, mes semaines sont généralement planifiées à l'avance. D'un côté j'organise ma vie universitaire en bloquant des plages horaires pour faire mes TDs de droit, j'essaye de prévoir mes sorties entre amies une semaine à l'avance tout comme mes séances sportives . Je suis d'accord, cette méthode peut paraitre peu spontanée mais c'est la seule façon que j'ai trouvé pour m'en sortir.

J'ai beau avoir conscience que mes études sont très importantes, mais je refuse de renoncer au sport ou à ma vie sociale pour me consacrer uniquement à mon travail. Pourquoi ? J'ai fais cette erreur lors de ma première année en classe prépa et j'ai juste explosé en fin d'année : j'avais perdu tout goût au travail, je pesais 5 bon kilos de plus et je n'étais pas bien dans ma peau. Se ménager du temps pour souffler est essentiel. Je suis en pleine période de partiel blanc mais je ne m'imagine pas sécher mes quatre heures de yoga hebdomadaire. En effet après une heure de yoga ou de running (mais en ce moment je ne peux toujours pas courir) je me sens plus légère, mon esprit est plus clair et donc mieux préparer à affronter la montagne de chose que je dois ingurgiter pour préparer mes examens.

De plus, avoir un planning sportif (ou même de travail) me permet d'éviter de procrastiner toute la journée. Fixez vous aussi des objectifs qui vous aident à vous motiver et à vous bouger malgré le temps de plus en plus froid et la nuit qui tombe de plus en plus tôt. Préparer un semi marathon, un nouveau record sur une distance...
Personnellement je cherche en ce moment à améliorer ma souplesse et ma force pour pouvoir réaliser de nouvelle posture comme la posture du corbeau et le grand écart. Pas question de rester sur mon lit à regarder Games of Thrones entre deux dissertations, direction le studio de yoga ! 

Et vous comment faites vous pour vous organiser et rester motiver ?

jeudi 13 novembre 2014

La blessure ou l'ennemi mortel du sportif


Quelque soit la discipline pratiquée, chaque sportif a la même hantise : celle de se blesser. Rien de pire qu’une tendinite à trois mois d’une course ou d’un déchirement musculaire alors que l’on commençait tout juste à faire des progrès.


Au début du mois d’octobre, je me suis remise sérieusement à la course à pied avec des sorties 
planifiées et des objectifs solides. Au bout de la troisième semaine, je sentais déjà que j'étais de retour à mon « meilleur » niveau même si mon tibia gauche me lançait un peu dans les débuts de courses et dans les montées. Ma première pensée : no pain, no gain. Il ne devait s’agir que d’une courbature, ce n'était pas ça qui allait m’arrêter. Pourtant la douleur persistait, elle s’intensifiait et était présente même au repos. J'ai enfin tiré la sonnette d’alarme. Bilan : périostite tibiale, repos complet jusqu’à rétablissement, glace + anti-inflammatoire. Super…

Aujourd’hui mon tibia gauche va mieux, j’ai repris la course à pied doucement, mais c’est encore cette légère douleur qui dicte mes sorties running. Mon erreur est de ne pas avoir su dire stop quand mon corps m’envoyait le signal d’alarme. Voici donc quelques conseils pour éviter de vous mettre dans la même position que moi et ruiner tous vos efforts :

1) Echauffez vous. Je sais que l’on peut lire tout et son contraire. Certains blogs disent que l’échauffement n’est pas nécessaire alors que d’autres ne jurent que par cela. Je suis plutôt du deuxième avis. Préparez votre corps à l’effort qu’il va endurer. Cela peut passer par des mouvements spécifiques, une marche rapide. Je reste persuadée que jeter son corps à froid dans un effort physique est trop violent pour celui-ci surtout avec les températures actuelles.

2) Etirez vous !! Je crois qu’il s’agit du moment le plus important dans une séance d’entrainement alors que souvent celui-ci a tendance à être négligé : pas le temps, la flemme… S’étirez est fondamental car cela permet à votre corps de récupérer plus facilement après un effort. En dix minutes vous limitez vos chances d’avoir des courbatures ou de vous blesser.



3) Ayez un équipement adapté. Je m’adresse surtout à ceux qui pratiquent le running. Les chaussures sont super importantes. Si aujourd’hui encore, je me traine cette douleur au tibia gauche c’est parce que mes anciennes chaussures étaient trop usées et pas assez adaptées à ma foulée (pronation légère). J’ai donc investi dans une vraie paire de running adaptée à mon petit défaut. Ca a fait très mal à mon budget d’étudiante, mais je ne regrette pas cet investissement.

4) Ecoutez votre corps. Je sais que l’on a tendance à se dire que la douleur fait partie du jeu, mais comme dit ma prof de yoga il faut s’avoir faire la différence entre la douleur de l’inconfort et le véritable signal d’alerte. Quand la douleur est stridente, qu’elle ne disparaît pas au bout de deux, trois jours comme une courbature lambda vous devez vous arrêter et aller consulter. Le médecin m’a dit que si j’avais continué malgré ma blessure, celle-ci aurait pu dégénérer en fracture de fatigue, qui pour le coup est beaucoup plus longue à guérir. S’avoir s’arrêter vous fera donc gagner un temps précieux

5) Reposez vous. Plus on fait du sport, plus on a envie d’en faire, c’est un cercle vertueux. Néanmoins, il faut laisser à son corps la possibilité de se régénérer et de se reposer une à deux fois par semaine avec des jours sans aucune activités physiques. Allez au cinéma, dormez jusqu’à midi, faîtes de votre déclaration d’impôts et buvez beaucoup d’eau, mais les chaussures de running ou le tapis de yoga doivent rester au placard. Vous ne serez que plus en forme pour votre prochaine séance..

Et vous, avez vous des astuces contre les blessures ?

lundi 10 novembre 2014

Quels types de Yoga choisir ?


Lorsque j’ai dit que je voulais me mettre au yoga, certaines de mes amies qui s’y connaissaient déjà ont commencé à me poser pleins questions avec des mots à consonance étranges :

  -    T’es plutôt Vinyasa ou Asthanga ?


-       Nan, mais tu dois trop essayer le yoga bikram, c’est THE yoga à la mode en ce moment."




Pourquoi se compliquer autant la vie ? Ne peut on pas faire juste du yoga ? 

Et bien les choses ne sont pas si simples. En effet, il existe plusieurs styles de yoga. Et oui, tous ces noms compliqués et farfelus ne sont pas là juste pour faire genre dans un dîner mondain 
 En effet, il est nécessaire de connaître les grands styles de yoga pour pouvoir choisir celui qui vous correspond le mieux. Voici donc un petit récapitulatif non exhaustif des différents styles de yoga.

Tout d’abord le Hatha Yoga, qui est le style le plus commun.. Il s’agit d’un cours où l’on travaille sur différentes postures avec des exercices de respirations et de relaxations (souvent au début et à la fin).

Mais si l’on veut quelque chose d’un peu plus exigeant physiquement, le Vinyasa et le Ashtanga enchaine de façon plus fluide les postures. La différence entre les deux réside dans le fait que le Ashtanga répète les mêmes séquences de mouvement. Mais mes différentes recherches sur le sujet m’ont tout de même montrer que ces deux types de yoga sont assez similaires et que les experts sont encore partagés sur la question.

Le yin yoga est un style un peu plus cool beaucoup plus axé sur la relaxation et la respiration et beaucoup moins physique que le style vinyasa.

Enfin le yoga Bikram est enchainement d’asanas et d’exercices de respiration, le tout sous 40 degrès. Amateur de sauna en tout genre, ce style est fait pour vous !!

 Mais lequel choisir ?

Comme je vous l’ai dit, cela dépend de ce que vous recherchez en poussant la porte d’un studio. Si vous voulez bouger un peu je pense que le style Vinyasa ou Ashtanga est plus conseillé, mais si vous êtes plus axés sur la relaxation et la respiration, le yin yoga me parait tout à fait indiqué.

Personnellement je suis des cours de différents styles afin d’avoir la pratique la plus juste possible. J’assiste au moins une fois par semaine à un cours d’Hatha Yoga car j’ai le sentiment que ce style est vraiment la base du yoga. Mais je dois avouer que je suis toujours super contente d’assister à mon cours de yoga Vinyasa car l’accent est plus porté sur l’aspect physique du yoga (même si parfois c’est  très dur..) 

Enfin, j’aimerais vraiment tester l’Acro Yoga, qui se pratique à plusieurs et de façon plus « aérienne » et acrobatique, en complément de ma pratique traditionnelle. 

Et vous quels types de yoga pratiquez vous ?

vendredi 7 novembre 2014

Healthy pancakes

Good morning guys !!


Nous sommes vendredi, ce qui veut dire que le week end pointe enfin le bout de son nez. C'est donc l'occasion de dormir un peu plus tard, de faire du sport pour ceux qui ont un emploi du temps chargé en semaine, mais c'est aussi l'occasion de partager un bon repas en famille ou entre amis.

C'est donc pour cela que je partage avec vous ce matin une recette de pancakes un peu spécial pour votre petit brunch du dimanche matin. J'en vois déjà certaines se dire que ça ne va pas aider leurs régimes. Détrompez vous, mes pancakes sont très sains et diététiques ! La preuve il n'y a ni farine (donc sans gluten pour ceux que ça intéresse), ni sucre, ni beurre, ni lait !

Mais alors de quoi sont ils fait mes fameux pancakes, car lorsqu'on regarde la photo, ils ont l'air tout à fait normaux ?


Voici donc ma recette (plus très) secrète pour une personne :

- deux oeufs
- une banane

Et c'est tout. Oui, oui vous avez bien lu, il n'y a que ces deux ingrédients.
D'abord, mettez vos oeufs et votre banane coupée en rondelle dans votre mixeur, mixez le tout afin d'obtenir un mélange homogène sans grumeaux. Faites cuire vos pancakes en mettant la préparation sur votre poêle comme des crêpes ou des pancakes lambda. Une fois bien dorée de chaque côté, vous pouvez les servir.

Vous pouvez les manger nature, mais personnellement je préfère les accompagner de sirop d'érable et de petit bout de pomme, ça se mélange très bien. J'ai converti toute ma famille à cette recette de pancakes (sauf ma soeur qui n'aime pas la banane à la base..)

Si vous avez l'occasion de cuisiner mes pancakes à la banane ce week end dîtes moi ce que vous en avez pensés !!

Bonne journée !!




jeudi 6 novembre 2014

Aommmmm

Hello !

Dans mon précédent article, je vous ai expliqué comment une non sportive convaincue s'était mise au sport et notamment au joie du running. Mais comme j'ai pu le sous entendre, le running n'est pas le seul sport que je pratique..



En effet depuis quelques mois, je suis devenue une grande fan de Yoga. Je vois déjà certains d'entre vous froncer les sourcils. En quoi le fait d'être assis en tailleur à méditer peut être considéré comme un sport ? Je dois l'avouer, j'ai longtemps été de cet avis.

De nature plutôt anxieuse et speed, mes parents m'ont souvent répétés que je devrais me mettre au yoga pour apprendre à me calmer et à me détendre. Il n'en était pas question. Quel était l'intérêt de passer une heure à faire « Aommmmm » ? Mais à 17 ans j'étais incapable de descendre plus bas que mes genoux, alors toucher mes pieds avec mes mains, vous imaginez bien que c'était inconcevable pour moi.

J'ai donc mené ma petite vie loin du yoga et de ce genre de discipline jusqu'à ma mise au sport en ce début de printemps 2014. En voulant compléter les bénéfices de mes séances de running, je me suis mise d'abord au cours de fitness sur internet (type fitsugarclass ou xhit daily). Et un jour, l'une de ces chaines youtube proposait un cours de yoga, j'ai essayé et j'ai découvert que le yoga c'est super dur !
Et non, il ne s'agit pas que d'une simple discipline où l'on médite et l'on respire. Il s'agit d'enchaîner des poses (ou asana) de manière fluide tout en apprenant à respirer au bon moment. Alors oui, une bonne partie des cours de yoga se concentre sur la respiration et la relaxation, mais pas que. Certaines poses demandent de la souplesse, de la force et de l'équilibre à l'image des magnifiques photos de la blogueuse Rachel Brathen (alias YogaGirl sur instagram). Pour l'instant je suis encore loin des belles photos que l'on peut trouver sur instagram, mais j'ai énormément progressé. Je peux poser mes mains par terre en me baissant, où me contorsionner dans tous les sens avec des poses au nom farfelu comme celle du pigeon. Je suis donc un vrai petit bretzel, même si je manque encore de force et d'équilibre.

Si j'ai commencé le yoga dans une démarche purement sportive, ma vision s'est quelque peu élargie ces dernières semaines vu que j'ai été amené à le pratiquer de façon plus intensive pour compenser une blessure que je me suis faite en courant. Je ne suis pas particulièrement branchée sur le côté spirituel, mais je dois avouer que le fait de pratiquer a fait évoluer mon regard et ma façon d'appréhender des moments de ma vie quotidienne. Je prends le temps de faire les choses, de profiter du moment présent et de donner un peu plus aux autres et notamment à ceux que j'aime.


Je compte donc intensifier ma pratique du yoga cet hiver pour atteindre certains objectifs comme la réalisation des inversions comme la posture du corbeaux et mon rêve absolu le handstand (moi qui ne sait faire qu'une galipette avant pour le moment, ce challenge semble intéressant et prometteur...).

Mais avant tout ça je vous réserve un petit article sur les différents types de yoga qui existent, et croyez moi il y a de quoi se perdre.

Et vous pratiquez vous le yoga ? Si oui depuis combien de temps ?


Namaste !  

mercredi 5 novembre 2014

Mais pourquoi tu cours ?



Voila la question que mes copines me posent avec une tête incrédule lorsque je leur dis que je vais courir le dimanche matin au lieu de dormir jusqu'à midi. Et voila ce que je tente de leur expliquer à chaque fois, avec plus ou moins de succès. 

Legging et brassière Oshyo - Baskets : Lunarglide 6 Nike 


Courir pour avoir le corps d'un mannequin de Victoria's Secret (ou quelque chose qui s'en rapproche)
On ne va pas se mentir, la plupart des gens, y compris moi, courent pour perdre du poids ou pour avoir une jolie silhouette histoire de craner à la plage. Or le running est l'une des activités physiques les plus gourmandes en calories. Courir plus de 40 min nous permettrait même de puiser directement dans le stock de graisse..Sympa non ? De plus, lorsqu'on court plein de muscles sont à l'effort : les jambes, les bras mais aussi les abdos. Le running serait donc synonyme d'une silhouette tonique.

Courir pour rester en forme.
 En effet il n'y a pas que l'esthétique qui compte. N'oublions pas que le cœur est un muscle, et lors d'une séance de course à pied celui-ci est mise à l'effort. Or plus on court, plus le cœur est capable de suivre et de récupérer facilement. On peut même aller plus loin avec des séances de fractionnés, mais je vous avoue que je n'ai pas encore osé m'aventurer sur ce terrain là. Certaines études ont même montré que la pratique du running permettait d'avoir des os en meilleur santé, d'éviter certains cancers et le diabète. Mais en gros un cœur en bonne santé, ça aide déjà beaucoup !

Courir pour économiser un abonnement à la salle de sport.
Je suis encore étudiante à l'université, je ne peux donc pas dépenser une somme importante dans un abonnement à la salle de sport près de chez moi. Sauf si l'on aime courir sur un tapis de course, le running ne nécessite pas un gros investissement financier : une bonne paire de basket (j'insiste sur ce point) et une tenue adaptée, et c'est parti. 

Courir pour méditer et prendre du temps pour soi.
Au yoga j'ai énormément de mal avec les séances de méditation, mon esprit est toujours en train de gambader d'une idée à l'autre. Mais lorsque je cours, tout est différent. Je prends le temps de réfléchir, de me concentrer sur ce qui est important, sur je comment je me sens et
ce que je veux faire de ma vie. Lorsque je suis contrariée ou que je suis sur le point de prendre une grosse décision, une séance de running a l'effet d'une bonne nuit de sommeil : tout est plus clair, je suis détendue et sûre de moi. Les petits tracas du quotidiens semblent ridicules et s'effacent.

Courir pour se dépasser
Pour les adeptes du running, vous voyez sûrement de quoi je veux parler : Ce sentiment de satisfaction après un gros effort, ce sentiment où l'on peut se dire « Oui je l'ai fait ». Pour moi, il n'y a pas plus gratifiant que cette sensation. Lorsque je bats l'un de mes « records », que j'ajoute des kilomètres à ma distance privilégiée, que je finis une course ou tout simplement lorsque je réussis à me motiver pour aller courir alors qu'il pleut et que je suis fatiguée, je suis envahie par cette sensation de fierté. En me permettant d'accomplir des petites choses que je ne pensais pas possibles, courir me donne confiance en moi et ça, ça n'a pas de prix.


Et vous, pourquoi courez vous ?  

mardi 4 novembre 2014

Confidence d'une ancienne phobique du sport.

Le sport.

Ce mot ne laisse généralement pas indifférent. Depuis que je suis petite j'ai l'impression qu'il existe deux catégories de personne sur notre planète : les sportifs et les autres. J'ai longtemps appartenu à la seconde catégorie. Vous vous souvenez de la fille un peu gauche que l'on choisissait toujours en dernier lorsque l'on faisait les équipes en EPS ? Et bien c'était moi.

Le sport a été pendant de très longue années un synonyme de torture. Torture physique d'abord car mon corps était celui d'un mollusque. J'étais incapable de courir plus de deux minutes, ni de me relever par la seule force de mes jambes ou de mes abdos. Mais aussi une torture mentale : le regard des autres et le sentiment de ne jamais pouvoir y arriver m'ont souvent fait douter de ma capacité à exceller dans un domaine particulier.
J'ai donc été pendant de longue année intimement persuadée que je ne serai jamais cette fille athlétique passionnée par le sport.


Qu'est ce qui a donc changé ?

Même encore aujourd'hui, je ne saurai pas l'expliquer précisément. J'ai eu un déclic. A 21 ans en vacances à Agadir au Maroc, j'étais mince, j'avais perdu tout mes kilos en trop du lycée et pourtant je ne me sentais pas plus à l'aise que ça dans mes baskets (ou dans mon maillot de bain pour être plus précise). Tous les matins au réveil, je voyais une foule de joggeur courir le long de la jetée en face de l'hôtel, et là comme ça, moi le mollusque, je me suis dit « Et pourquoi pas moi ? »
Je suis allée m'acheter une paire de baskets dans un magasin de l'hôtel et c'était parti. Au début c'était dur, je me souviens de cracher mes poumons au bout de 10 minutes de course. Mais très vite, les 10 minutes se sont allongées, elles se sont transformées en 15 minutes et un beau jour, je me suis mise à courir sans m'arrêter pendant plus d'une heure...C'était parti, le virus du running m'avait contaminé.
On entend souvent dire que le sport est comme une drogue, plus on en fait, plus on a envie d'en faire, et c'est vrai. En m'intéressant de plus près au running (ou course à pied) j'ai découvert des athlètes de divers horizons, des coachs mais aussi des blogs sur un tas de disciplines. Ma pratique du sport s'est alors diversifiée. J'ai notamment découvert le Yoga qui est venu compléter les effets du running en m'apportant plus de souplesse, de force et d'équilibre..




Mais alors pourquoi ce blog ?

Je ne suis pas une sportive professionnelle loin de là, ni une marathonienne, ni capable de faire de fabuleux handstands sur mon tapis de yoga. Je tâtonne encore dans ma pratique sportive : je progresse certes mais je fais encore des erreurs et j'apprends de jour en jour. Ce blog est donc un journal de bord de ma pratique sportive que ce soit aussi bien les entraînements, l'alimentation, ou l'équipement. Il s'agit donc d'un kaléidoscope de toutes ces petites choses qui m'ont bien aidées lorsque j'ai débuté le sport. 
Mais surtout, ce blog peut être une fabuleuse source de motivation aussi bien pour vous que pour moi. Croyez moi si je peux le faire, vous aussi ! Alors maintenant il n'y a plus qu'à. 



A vos baskets !!!